Mes vacances en Corse en Juin 2012 : avec mon mari nous atterrissons à Calvi après un très court voyage depuis notre région parisienne ! Immédiatement je suis saisie par les odeurs oubliées de mon enfance … lavande, romarin, myrte … toutes ces plantes aromatiques dont j’ignore encore le nom mais dont mes sens se régalent.
Nous sommes logés dans une location de vacances à Calvi et sans attendre nous commençons à explorer cette île mystérieuse et attirante.
Calvi, ville lumière, provinciale, à taille humaine, haute et basse, ville natale de Christophe Colomb, avec son église qui ressemble à un théâtre baroque, son port et ses brasseries où il fait bon déguster un cocktail ou une grosse glace le soir à la douceur des lampions qui se reflètent dans l’eau, à deux pas des superbes yachts qui y mouillent sous la bienveillance de Notre Dame de la Serra …
Nous remontons la côte par St Florent, l’Ile Rousse, bourgeoises bourgades se dorant au soleil où les plages rivalisent de beauté, pour découvrir enfin Bastia la populaire, dont la citadelle nous offre une vue panoramique merveilleuse sur le vieux port. Le stade Furiani bien sûr …
Longeant la côte Est, nous faisons halte à Aléria pour une visite au musée riche en objets précieux datant de la préhistoire.
Descente à Bonifacio la sauvage, l’imprenable et ses drôles de rochers blancs tombant dans la mer, un goéland nous sert de guide et se prête volontiers au jeu des photographes … visite en petit train touristique pour ménager nos pieds et en prendre plein les mirettes, haut perchés pour admirer le merveilleux port où accoste le ferry.
Allons y pour la côte Ouest, Propriano, Sartène puis une nuit dans un petit hôtel d’Olmeto, calme et familial, un déjeuner au bord de l’eau et nous voici à Ajaccio la belle, la fière, toute d’ocre et de rose, luxuriante et accueillante, entièrement dédiée à son héros Napoléon. Marinella, iles Sanguinaires … majestueuse capitale de la Corse du Sud.
Retour sur la Haute Corse avec un passage obligé à Piana et ses fameuses Calanches, presque irréelles par tant de beauté, roches rouges déchirées plongeant ou surgissant des flots bleu turquoise nous offrant parfois de drôles de signes : un cœur par exemple, symbolisant l’amour qui désormais nous lie à cette terre. En bateau, partant du joli port de Porto, nous les découvrons sous un autre angle et au sortir d’une grotte, miracle : la Corse se dessine devant mes yeux éblouis : clic-clac, jolie photo !
Au détour des routes sinueuses nous faisons régulièrement la rencontre de mes amies les vaches, et des chèvres qui broutent insouciantes et tranquilles, curieuses même.
Corte n’est pas au bord de la mer, c’est une place forte, rebelle, comme son héros Pascal Paoli dont la statue trône sur la place. Ca sent bon la charcuterie, figatelli, lonzo … et la pâtisserie : ce petit gâteau à la cerise cuit sur une feuille de châtaignier, un régal ! Ses habitants y parlent et rient fort, le terroir est là.
J’ai quitté ce paradis à regret, me promettant (comme tous ses visiteurs) d’y revenir … et je suis revenue cette année pour me replonger dans ces merveilles d’où l’on ne revient pas indemne !
La quitter m’est difficile mais j’ai l’espoir de poursuivre mes découvertes et je porte fièrement à mon poignet un bracelet orné des yeux de Sainte-Lucie en écoutant les voix corses polyphoniques et envoûtantes entendues dans la petite église d’Algajola un soir d’été …
Quelques photos de nos vacances en 2012 en corse