Qu’arrive t-il a nos palmiers en Corse. En quittant l’île après les vacances, on garde une inquiétude : va-t-on la retrouver comme avant ? D’où provient cette inquiétude ? C’est bien simple, quand on reste un de ces inconditionnels des vacances corse, on se réjouit devant le charme exotique que procurent tous ces palmiers sur l’île de beauté.
On les trouve dans les jardins, les propriétés, sur les places des villages où s’organisent, à l’ombre de leurs palmes, toutes sortes de festivités. On les retrouve dans certains campings, où ils forment une haie d’honneur aux estivants et procurent des aires de repos et de pique-nique.
Depuis octobre 2006, est apparu sur l’île, d’abord dans la région de Porto Vecchio, un parasite originaire du Sud Est Asiatique et depuis, ses ravages sont en constante progression. Cette année, on réalise vraiment qu’aucune région de la Corse n’échappe pas à ce « charançon rouge », ravageur du palmier dattier et du palmier des Canaries. Ces palmiers se vident carrément de toute vie végétale jusqu’à ce qu’ils deviennent complètement séchés et donc, morts. Ce parasite s’envole alors vers d’autres victimes. Il a touché la Costa Séréna et les dégâts sont particulièrement visibles à Ghisonaccia, dans la région d’Ajaccio aussi, maintenant à Bastia et au Cap Corse, la Balagne récemment. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, on ne reste pas les bras croisés sur l’île. La fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) surveille l’évolution du charançon rouge. Un travail intensif d’étude et de pièges de ce nuisible de la famille des coléoptères, est en place. Diagnostics et assistance téléphonique auprés des détenteurs de palmiers sont mis en place. En 2013, une avancée est à noter puisque des milliers de ces nuisibles ont pu être piégés.
L’inquiétude provient aussi du fait que ce charançon ne semble plus se contenter des palmiers dattiers ou des Canaries puisqu’il a été constaté, même par le simple touriste, et pas seulement les spécialistes, que d’autres végétaux font les frais de ces ravages. Sur la Costa Séréna, ce sont les Sabal Palmetto, ou encore les palmiers nains qui subissent le même sort. Pour l’instant, aucune solution a été apportée pour arrêter la progression de ce nuisible. Est-ce que note île va conserver son charme ? Oui, bien entendu ; elle possède tellement d’atouts pour séduire, mais il est urgent de trouver des solutions avant que ce nuisible ravage toute la Corse et pourquoi pas ne traverse la mer pour dévaster les palmiers de la promenade de Nice et ceux de toute la côte d’Azur. Otons vite cette vision apocalyptique et gardons confiance en la compétence de nos chercheurs spécialises qui étudient ce fléau.
Le charançon rouge est arrivé en corse sans crier gare, dans le courant de l’année 2010.
Venus de loin, charançon rouge du palmier et papillon palmivore sèment la terreur dans la zone méditerranéenne. Leurs grandes capacités de déplacement et de prédation associées au boum du marché des palmiers ont entraîné des dégâts considérables.
Palmiers à l’île Rousse: